Texte Hip Hop, écrit sur un beat à la 'One Mic' de Nas et que vous pouvez écoutez accapella ici.
Minuit, le peuple est endormi
Elle sort de son lit, prépare ses habits
Douche rapide, le temps c’est de l’argent
Et en ce moment, il lui en manque tant
Chaussures hautes, dix ou quinze centimètres
Elle prit pour ne pas rester longtemps dans le périmètre
Car sans ça, la nuit risque d’être aussi longue
Que la seconde de bonheur que lui soutirent ses maîtres
Debout à son poste, maintenant sa pose
Ça y est, elle a pris sa dose
Regard vitreux qui se veut aguicheur
Mais qui ne réussit qu’à causer de la peur
Cliché, jeune femme donnant son corps
Pour un peu d’or, avec tout le monde elle dort
L’instinct de survie étant plus fort
Est-ce la mort qui la libérera de son sort
Elle n’était pas de ceux qui voulaient croire
Que la vie n’est pas un long fleuve tranquille où tout est chill
Non elle ne voulait croire
Que pour sa ration de mil elle devrait en faire mille
Elle était de ceux qui voulaient croire
Qu’un jour la roue tournerait que son tour viendrait
Oui elle voulait croire
Qu’un jour elle aimerait… pour de vrai
De la même histoire, voici le second volet
De la ruelle sombre à la cage dorée
Mal née, tare pour la société
À l’école tous d’elle se moquaient
Quand rager en silence devint son arme
Elle se promit alors de ne plus verser de larmes
Studieuse, intelligente, elle l’était
Belle et attirante, elle l’était
L’intelligence ne payant pas le loyer
La beauté décida alors de s’en occuper
Chaussure hautes ou non, que faire des centimètres
Elle n’en a pas pour longtemps dans le périmètre
La proie repérée, reste le sourire travaillé
Pour finir la soirée, et en avant la monnaie
Cliché, jeune femme donnant son corps
Pour beaucoup d’or, avec tout le monde elle dort
Notoriété et pouvoir étant plus forts
Est-ce la mort qui la libérera de son sort
Elle n’était pas de ceux qui voulaient croire
Que la vie n’est pas un long fleuve tranquille où tout est chill
Non elle ne voulait croire
Que pour sa ration de mil elle devrait en faire mille
Elle était de ceux qui voulaient croire
Qu’un jour la roue tournerait que son tour viendrait
Oui elle voulait croire
Qu’un jour elle aimerait… pour de vrai
Deux histoires tout à fait banales
Racontées par un fou sur le bord d’un canal
Cet homme les a toutes deux connues
À lui, sa raison flanche, à elles, mort est apparue
Elles paraissaient toutes deux désenchantées
Mais sont-elles si différentes en réalité
Restent-ils en elles ce bout d’humanité
Cette flamme de la vie qui aurait pu les sauver
Société, société quand tu tiens ton prochain
Tu y vas à fond, tu le traites comme un chien
Et quand il te renvoie l’os du destin
Tu le lèches comme si ta faim était sans fin
Deux femmes échangent sexe pour argent
Pour l’une ça paraît bien, pour l’autre c’est dégoûtant
La manière de procéder change-t-elle l’acte en lui-même
F.
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Comme titre, je propose:
RépondreEffacer"Vie de passes qu'on passe et qui passe"
Wai... c'est une peu long je trouve... chai pas... peut-être juste 'Passe'... bon je vais réfléchir... lol
RépondreEffacerOui j'ai remarqué que tes titres, tu les choisis plutôt courts.
RépondreEffacerPersonne ne te facturera les titres au nombre de mots tu sais. ;)
Aie! Ouille!
Faut pas faire ca, taper le doudou,
faut pas faire ca, taper Mamadou (je sais c'est Eddy, mais Mamadou rime mieux).
looolll AH je vois, tu veux dire en fait que je suis cheap quoi! Merci, je te pardonne!
RépondreEffacerEt t'inkiet, moi pas taper ici
Et t'inkiet, moi pas taper Eddy ;-)
Vous êtes des ouf
RépondreEffacerlol
la premiere fois que je t'ecoute Ouli... alrs la, je suis vraiment impressionne.
RépondreEffacerGood luck
Cheick T.
Salut Cheick! Tu vois, on se la joue rappeuse lol. Merci!
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